Des décennies après son émergence, la salsa suscite toujours autant d’engouement. Cette musique festive, indissociable de sa danse, enchante les pistes de danse du monde entier. Pourtant, celle qui charme et fait "tourner" jusqu’au bout de la nuit trouve son origine dans les traditions et les rythmes africains que les esclaves ont apportés en Amérique latine.
Adi, est une danseuse professionnelle. Elle pratique tous les styles de salsa. Pour elle, cette danse lui offre un grand espace de liberté : "j’ai vraiment la place pour m'exprimer. Je ne me sens pas écrasée par le danseur. C’est une discipline qui me permet d’élaborer un certain styling et qui laisse la place à ma féminité".
La salsa. Un tempo que l’on danse et qui d’entrée prend dans les jambes, s’agrippe au bassin et se répand dans tout le corps. Un chant métissé né à Cuba et qui s’est déployé dans toute la Caraïbe avant d’être popularisé dans le monde entier. Cette musique "aux reins cambrés au bonendroit", comme le chante Bernard Lavilliers est "une frangine portoricaine qui vit dans le Spanish Harlem, elle est superbe c'est la salsa !!" (La salsa) La "salsa", traduisez la "sauce". Un mélange de rythmes festifs qui pourtant puise ses origines dans un cri, celui d’un peuple esclave voué au travail forcé, celui des captifs venant des côtes africaines et arrivés en grand nombre à Cuba à bord des navires des marchands d’esclaves espagnols pendant la traite négrière.
Ces hommes et ces femmes, les Yorubas, originaires d’Afrique occidentale qui étaient entassés dans les ports d'Amérique du Sud et des îles des Caraïbes, formaient un grand groupe ethnique (Nigeria, Bénin, Ghana, Togo, Burkina Faso et Côte d’Ivoire). Aussi, du XVIe jusqu’au XIXe siècle, plus d’un million d’Africains ont été amenés à Cuba dans le cadre de la traite transatlantique des esclaves.
Adi, est une danseuse professionnelle. Elle pratique tous les styles de salsa. Pour elle, cette danse lui offre un grand espace de liberté : "j’ai vraiment la place pour m'exprimer. Je ne me sens pas écrasée par le danseur. C’est une discipline qui me permet d’élaborer un certain styling et qui laisse la place à ma féminité".
La salsa. Un tempo que l’on danse et qui d’entrée prend dans les jambes, s’agrippe au bassin et se répand dans tout le corps. Un chant métissé né à Cuba et qui s’est déployé dans toute la Caraïbe avant d’être popularisé dans le monde entier. Cette musique "aux reins cambrés au bonendroit", comme le chante Bernard Lavilliers est "une frangine portoricaine qui vit dans le Spanish Harlem, elle est superbe c'est la salsa !!" (La salsa) La "salsa", traduisez la "sauce". Un mélange de rythmes festifs qui pourtant puise ses origines dans un cri, celui d’un peuple esclave voué au travail forcé, celui des captifs venant des côtes africaines et arrivés en grand nombre à Cuba à bord des navires des marchands d’esclaves espagnols pendant la traite négrière.
Ces hommes et ces femmes, les Yorubas, originaires d’Afrique occidentale qui étaient entassés dans les ports d'Amérique du Sud et des îles des Caraïbes, formaient un grand groupe ethnique (Nigeria, Bénin, Ghana, Togo, Burkina Faso et Côte d’Ivoire). Aussi, du XVIe jusqu’au XIXe siècle, plus d’un million d’Africains ont été amenés à Cuba dans le cadre de la traite transatlantique des esclaves.
Théo Dersion Simax, danseur autodidacte passé chez Eddie Torres et qui fut aussi l’un des deux chorégraphes de la compagnie Uforia. Une compagnie qui se produisait un peu partout dans les années 2000, lors de congrès de salsa. Issu d’une famille de musiciens, le danseur assure que la salsa s’inscrit d’abord dans un encrage musical : "Tout part de la musique. Le corps s’exprime en fonction de son propre ressenti. C’est d’abord la structure rythmique qui va te parler. C’est elle qui va te permettre de retranscrire, en dansant, ta façon de la ressentir".
Il précise "J'ai démarré par la salsa cubaine, puis je suis passé à la portoricaine. Ça me parlait davantage. Et puis c’est aussi mon côté puriste…"
Car, sur les 8 temps que compte cette danse, en salsa portoricaine, les danseurs marquent le temps fort sur le deuxième temps puis démarrent avec le pied droit, contrairement à ladite salsa cubaine ou encore le style Los Angeles qui elles démarrent avec le pied gauche.
Et pourtant, à l’origine le fameux son cubain démarrait bien la danse par le pied droit : "Au fond, qu'importe le style de salsa, dit Théo. C’est d’abord ta propre sensibilité qui compte. Car finalement, c’est grâce à ça aussi qu’on danse le mieux". C’est aussi l’avis de Julien : "tout est une question de ressenti. La salsa porto et la salsa cubaine sont deux énergies et deux sensations différentes…".
Car, sur les 8 temps que compte cette danse, en salsa portoricaine, les danseurs marquent le temps fort sur le deuxième temps puis démarrent avec le pied droit, contrairement à ladite salsa cubaine ou encore le style Los Angeles qui elles démarrent avec le pied gauche.
Et pourtant, à l’origine le fameux son cubain démarrait bien la danse par le pied droit : "Au fond, qu'importe le style de salsa, dit Théo. C’est d’abord ta propre sensibilité qui compte. Car finalement, c’est grâce à ça aussi qu’on danse le mieux". C’est aussi l’avis de Julien : "tout est une question de ressenti. La salsa porto et la salsa cubaine sont deux énergies et deux sensations différentes…".
Aussi, quelle soie "terrienne" comme la cubaine, plus en ligne comme la portoricaine, plus rapide comme la salsa colombienne, reconnaissable notamment à sa multitude de petits pas, la danse salsa s’inscrit d’abord dans des mouvements de bassin signe de l’héritage africain.
Et sa structure rythmique reste scindée par des percussions, les instruments incontournables. Clave, congas, tambours en sont ses fondations. Pour l’heure, le musicien cubain Ramon Garcia, assure ne pas concevoir ni composer une musique sans ce "boom boom boom" indispensable. Un rythme essentiel, un battement de cœur "vital" pour pouvoir créer sa musique. Et puis aussi parce cette "métisse", cette "sauce", lui vient de l'intérieur….
Et sa structure rythmique reste scindée par des percussions, les instruments incontournables. Clave, congas, tambours en sont ses fondations. Pour l’heure, le musicien cubain Ramon Garcia, assure ne pas concevoir ni composer une musique sans ce "boom boom boom" indispensable. Un rythme essentiel, un battement de cœur "vital" pour pouvoir créer sa musique. Et puis aussi parce cette "métisse", cette "sauce", lui vient de l'intérieur….
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